Quarantième journée après sa disparation à l’âge de 67 ans, l’ancien journaliste, Ben Abdou Saïd  Soilih a été rendu hommage, mardi dernier par les journalistes du pays dans les locaux d’Al-watwan. La cérémonie avait réuni une bonne partie de ses amis, des conseillers de la Mairie de Moroni, des autorités du pays et sa fille. C’était l’occasion pour ses anciens confrères de louer son travail et sa personnalité lumineuse.

Une étoile de la presse comorienne s’est éclipsée il y’a plus d’un mois, Ben Abdou Saïd Soilihi laisse derrière lui des condisciples à prendre le relai. Ces derniers ont organisé mardi dernier, une cérémonie religieuse en la mémoire de ce monument de la presse comorienne. La cérémonie religieuse avait réuni quelques figures de la mairie de Moroni, des ulémas de la capitale et le monde passionné par la presse dans les locaux du journal Al-watwan.

Au terme de la lecture de versets coraniques en sa mémoire, Ibrahim Ali Saïd Félix, directeur général de l’ORTN a rappelé le parcours exceptionnel du défunt. «  Ben Abdou Said Soilihi était un ami, un modèle, un journaliste doté d’un  courage infaillible. Il  était l’exemplaire journaliste que cette nation ait connu. Donner la parole à tout le monde faisait partis des valeurs dont il était pétri », raconte le patron de la radio Ngazidja.

« Sa voix continuera toujours à hanter nos esprits. Nous pleurons toujours pour un journaliste qui a consacré sa vie à informer, à cultiver et à enrichir notre langue, les mots que l’on choisit, dans le ton et style que l’on adopte », a-t-il précisé.  

Pour rappel, Ben Abdou Saïd Soilih a rendu l’âme le mardi 27 juin, jour d’Arafat, à Moroni à l’âge de 67ans et inhumé le 28 juin dans la matinée. On l’appelait affectueusement la voix de la radio et faisait partie de la deuxième génération de la presse comorienne après celle incarnée par le feu Saïd Ali Kemal.    

Nassuf. M. Abdou