La disparition de Toimimou Abdou Mbaé a surpris, non seulement ses anciens directeurs et journalistes locaux, mais aussi, le monde politique. Plusieurs personnalités politiques et journalistes ont réagi face à la disparition du feu Toimimou Abdou. Selon eux, Toimimou Abdou Mbaé aimait trop son métier et il mérite tous les louanges d’un homme digne de son nom.
Djae Ahamada Chanfi, ancien directeur général et de publication Al-watwan
« J’ai connu Toimimou Abdou Mbaé, en qualité de directeur général d’Al-watwan. Il était un homme intègre et passionné par son travail. Il était un infatigable photographe et très ponctuel. Il a incarné la première génération de l’image journalistique de notre pays. Il était un professionnel dans l’image. Il croyait à ce qu’il faisait, très discret mais très remarquable. Il a servi avec loyauté et sympathie dans le cadre de son travail. Il ne quittera jamais les colonnes de la presse écrite de la place. Je suis très pris. »
Nassila Ben Ali, journaliste d’Al-watwan
« C’est une grande perte pour la presse comorienne. Toimimou Abdou était une personne qui aimait partager. Il était gentil et sympathique. Il n’hésitait pas à donner gratuitement ses photos. Il était photographe à Al-fajr, mais, il venait toujours à Al-watwan pour demander si on avait besoin des photos de certains évènements où nous n’étions pas présents. Quand j’étais rédacteur en chef, il m’a apporté son soutien. C’est un ami de tous les journalistes, un bosseur. Même après son retour de Dar-es-salam, il voulait reprendre le travail. Tellement, il aimait son travail. Puisse Allah lui accorde son pardon et faire de lui un locataire de son éternel paradis ! »
Ali Moindjié, ancien directeur Al-watwan et Albalad
« Toimimou Abdou nous procède sur a voie du destin. C’était un ami, un collègue compètent et amoureux de son métier. Il a patiemment immortalisé, à travers son objectif, les principaux faits et évènements de notre temps. Il aura été un passeur d’histoire, par image, tant à ses contemporains qu’aux générations futures sans nul doute. Toutes mes condoléances à sa famille et à ses proches. »
Sultan Abdourahim Cheikh, directeur de publication Al-fajr
« Je travaillais avec Toimimou Abdou dans un autre media avant de venir travailler avec lui au quotidien Al-fajr. Avec Toimimou Abdou, je considérais vivre dans ma deuxième famille avec un grand frère. Il était un homme intègre et très amateur de son travail. Très passionné, il a une confiance absolue à son métier. Certes, il était le plus âgé au sein du quotidien Al-fajr mais, il nous a acceptés et très attentivement, il se soumettait aux décisions prises par ses dirigeants. Il faisait partie de mes conseillers. Il a accordé une importance capitale, pour l’amour du journal, en exprimant sa vision et ses pensées auprès des agents commerciaux d’Al-fajr. Bref, il avait eu toujours le courage d’exprimer ses idées. Il était un homme patient en termes de salaire car il connaissait la situation que traverse le monde journalistique. Nous manifestions beaucoup de respect à son égard en qualité de doyen de la boite. Ces derniers temps, à cause de son état de santé, nous avions décidé qu’il reste chez lui afin de poursuivre sa convalescence de sa maladie, sous réserve qu’il continue à percevoir ses droits comme un salarié. Que Dieu lui fasse miséricorde ! Qu’Allah accepte ses bienfaits et lui fasse entrer dans son vaste paradis .Amine ! »
Rassemblés par Kamal Saïd Abdou