ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Déchets et ordures ménagers : Des dépôts sauvages au nord de la capitale

A Moroni, capitale de l’Union des Comores, les dépôts sauvages gagnent du terrain. Malgré les efforts de la mairie sur les ramassages des ordures, et les sensibilisations contre le réchauffement climatique.

 « L’on se croit dans la jungle », lâche un étranger qui passe et qui semble être choqué de cette scène méconnue dans son quotidien. Dans la RN1 de la capitale Moroni, l’on aperçoit souvent des tas d’ordures entassés et brûlés. A quelques mètres seulement de la société des télécommunications Telma, dans la gare du Nord, les ordures brulent souvent ou presque à bord de la route. Des poules et des oisillons picotent des restes de pains et de gâteaux sous une fumée qui étouffe même les passants. En face, des marchands de pains, de gâteaux et des boutiques et cafétérias, ouverts et rien n’est couvert.

 « Les ordures sont généralement pour personne mais pour tout le monde, de partout dans nos communes  on y aperçoit des dépôts sauvages, des ordures entassées sans être triées et tout le monde attend la mairie de les ramasser or que la commune c’est pour nous et non pour le maire », a fait savoir un citoyen comorien.

Un habitant de cette grande ville confie que « le pire c’est à Volo Volo ». Des déchets domestiques y sont jetés, des nourritures, cartons ou même plastiques et selon la définition générale, « bruler des déchets peut causer des maladies pulmonaires aux humains mais aussi être fatale à la faune ».

« Des incinérateurs et des poubelles de tri seraient la solution dans cette lutte contre la saleté de nos villes. Une lutte qui si elle n’est pas faite peut causer des graves dégâts dans les générations futures », indique un environnementaliste de la place.

Ahmed Zaidou (stagiaire)

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