Devant la presse, hier à Beit Salam, Mohamed Ismaila, porte-parole à la présidence a apporté des éclaircissements sur la détention de l’ancien président Sambi. Selon lui, « l’ancien président Sambi est reproché pour des faits non politiques. Reconnaissant le fait qu’une personne condamnée pour des faits politiques « est une violation de la loi. »

Trois ans et quelques mois depuis que l’ancien président Sambi est en détention provisoire dans sa résidence à Voidju. Un procès jugé politique par les siens. Mais le porte-parole à la présidence, Mohamed Ismaila a déclaré que « l’ancien président Sambi est reproché des faits non politiques. » Selon lui, si quelqu’un est condamné pour des faits politiques c’est une violation de loi. « Il faut qu’il soit prouvé. Je pense qu’il faut, par ailleurs, laisser la justice faire son travail », a préconisé le porte-parole de la présidence.
Au sujet de la condamnation pour des faits politiques, Mohamed Isamaila a précisé que la législation comorienne n’a pas autorisé une telle condamnation. Autant que tout le monde pointe du doigt à la justice comorienne, le porte-parole s’est montré pessimiste : « il ne faut pas attendre à ce que la justice comorienne soit comme celle de la France », a-t-il laissé entendre
Quant au dialogue national prôné par le chef de l’Etat, Azali Assoumani, le porte-parole a rassuré que le processus se tiendra avec ou sans l’opposition. Le porte-parole de la présidence a indiqué que leur participation à ce dialogue sera un atout majeur pour le pays. « Alors, il ne suffit pas de s’abstenir au dialogue parce que le président Azali a ses propres idées. Il faut aussi que chacun prend part de ce processus afin de formuler ses propres idées », a mentionné le porte-parole qui a annoncé que les portes des négociations sont toujours ouvertes.
Kamal Saïd Abdou