ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Diabète : Un essor de 4,8  à 11% en 13 ans

C’était à Golden Tulip, où les spécialistes en santé publique, se sont réunis hier mardi, pour un atelier de coordination des actions du diabète en Union des Comores avec  l’Expertise France. L’objectif des échanges est de renforcer l’information des acteurs impliqués en mettant en lumière la prévalence de cette maladie, qui passe de 4,8% à 11% à l’espace de 13 ans aux Comores.    

Les Comores  ont pris conscience de la nécessité de mettre en place de programmes de lutte contre le diabète. Les spécialistes en santé en Union des Comores se sont réunis,  pour un atelier organisé par le ministère de la santé et l’Expertise France.

L’objectif de ces échanges est  donc de renforcer l’information et la coordination des acteurs nationaux et des acteurs de CHU de la Réunion, du centre hospitalier de Mayotte, de santé de Diabète d’Expertise France /AFD autour de des actions diabètes conduites aux Comores dans le cadre du projet de coopération régionale en santé et en dehors. 

« Cette maladie chronique et ses facteurs de risque, représentent aujourd’hui un problème majeur de santé publique avec un coût financier et social important, supporté en grande partie des patients eux-mêmes et leurs familles. Ainsi, dans le cadre du projet de la coopération régionale en santé, deux axes principaux ont été retenus dans la thématique de diabète de la convention entre le CHU de la Réunion et de l’Expertise France », a expliqué Laurent Chabrut, directeur pays Expertise France-Comores. Et lui d’insister qu’« il faut travailler en amont sur la prévention primaire aussi sur le traitement des malades, notamment le renforcement de l’offre  de soin et structure hospitalier aux Comores ».  

Il y a lieu de rappeler qu’il y a 13ans depuis 2011,  la prévalence de cette maladie aux Comores a doublé, passant de 4,8 à 10 % chez les adultes. Bien que plusieurs types de diabète existent, l’origine du type 1 demeure encore à ce jour inconnue et c’est sur celui du type 2, plus rependu, que ces acteurs-là  tirent  la sonnette d’alarme.

Nassuf. M. Abdou

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