L’Uccia et l’Exim Bank ont, lundi dernier, signé une convention portant sur le lancement d’un service Collateral management. Un nouveau dispositif de financement qui permet d’accéder à un crédit garanti par les activités des opérateurs économiques.
L’Exim Bank et l’Uccia lancent le service Collateral management. Un nouveau dispositif de financement permettant d’accéder à un crédit garanti par l’activité des opérateurs économiques.
En effet, les commerçants et les importateurs doivent faire face à diverses difficultés qui entravent leur développement, une analyse poussée de la situation des opérateurs, montre que la rentabilité et la compétitivité des entreprises comoriennes sont diminuées par des couts de service supports excessivement élevés et des pénuries des produits importés.
Pour répondre à cette question, l’Exim Bank et l’Uccia proposent la mise en place et le développement d’un service de Tierce Détention (Collatéral Management) à destination des entreprises membres des chambres consulaires avec son partenaire bancaire privilégié, l’Exim Bank.
Le Collatéral Management est un service qui permet d’obtenir un financement auprès d’Exim Bank, pour acquérir un stock de marchandises, moyennant la mise en gage de cette même marchandise ; les opérateurs économiques utiliseront les actifs importés comme garanties à la place de l’or, du cash ou encore de terrains. Sur le plan opérationnel le collatéral management se traduirait par la signature d’une convention tripartite entre : Exim Bank, Un importateur et l’UCCIA. Dans cette convention, la responsabilité est partagée entre les trois parties : l’opérateur se chargera de commander la marchandise ; Exim Bank de payer le fournisseur, le transport et le dédouanement des marchandises et l’UCCIA est d’assurer le gardiennage des marchandises stockées.
Le président de l’Uccia, Chamsoudine Ahmed a indiqué l’objectif principal de ce service de Collateral management. « Le service de Collateral management que nous lançons aujourd’hui vise à offrir à nos opérateurs des outils de gestion, permettrait ainsi de sécuriser le financement que la Banque a octroyé à son client. L’idée est donc de transférer une partie de cette charge qui n’est pas directement liée au métier de l’entrepreneur à l’Uccia afin que l’entrepreneur puisse se concentrer sur son cœur de métier. Pour démarrer ce système, nous avons ciblé deux problématiques prioritaires: la garantie pour le financement et le stockage de marchandises », a expliqué le président de l’Uccia.
Abdoulandhum Ahamada