ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Editorial : Les 49 ans d’indépendance se fêtent sans eau ni électricité

Samedi prochain, les Comores célèbrent ses 49 ans depuis son accession à l’indépendance. Une fête qui sera célébrée sans eau et dans l’obscurité. 49 ans de plein chômage, de pénurie de produits de première nécessité, d’une santé malade et de grève d’enseignants.

Les tensions économiques, sociales et politiques se multiplient. Les crises énergétiques et des produits alimentaires n’en manquent pas. Alors que l’archipel fête son 49ème anniversaire de l’indépendance.

Les festivités de la fête tombent en pleins délestages et coupures du courant. Elles tombent ainsi en pleine grève des enseignants et du personnel administratif de l’université des Comores. Les comoriens sont à bout.

La Sonelec n’arrange rien. L’électricité est fournie au compte-goutte. Malgré les milliards investis pour l’achat des groupes électrogènes et des pièces de rechange. Et en une semaine de la fête, l’île de Ngazidja est tombée dans le noir.

En effet, les 49 ans d’indépendance se fête dans une atmosphère funèbre du fait de l’inextricable crise énergétique et sociale, qui risque de briser l’élan de l’Etat, déjà mis à mal par les comoriens. Le moins que l’on puisse dire est que le cœur n’y est pas, tant que l’avenir du pays parait sombre après 49 ans d’indépendance.

Il est de plus en plus dur de vivre dans le pays. Le patron de la Sonelec n’a aucune idée peut être de comment gérer cette crise. Le pays est pris de court. Aucun gouvernement n’a su remédier. Déjà aux prises d’une crise plurielle, le gouvernement donne toujours de l’espoir sur le solaire et la géothermie.

La crise énergétique se mêle à la crise socio-économique. Les choses sont loin de s’arranger. Grèves du personnel hospitalier et éducatif. Les Comores sont au cœur d’une crise d’ampleur sans précédent. Et les autorités gouvernementales se donnent toujours l’envie de danser dans un archipel en pleine crise : énergétique, sociale, économique, politique…Un quotidien triste pour les comoriens.

Kamal dine Bacar Ali

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