Vice-président de la ligue de football de Ngazidja, Kaissan Hassan Kifia se porte candidat aux présidentielles de cette institution de football insulaire. Le jeune qui a réussi avec le président de la ligue de football de Ngazidja à équiper les arbitres, les clubs en mettant de l’ordre dans les stades, promet de mener à bien ses missions et de lutter contre le racisme, le favoritisme dans les stades de football, et faire à ce que les joueurs locaux soient sélectionnés directement à l’équipe nationale.
Ancien joueur de JACM de Mitsoudjé, membre de la commission d’homologation, commissaire des matches aux années précédentes, actuel vice-président de la ligue de football de Ngazidja, Kaissan Hassan Kifia, son parcours n’est pas mystérieux dans le football et cette fois il vise loin : le président de la ligue de football de Ngazidja. « Pendant 15 ans, j’ai pu contribuer énergiquement pour le développement du football, surtout ces deux dernières années. Nous avons pu avec l’équipe en place répondre aux besoins légitimes du football. Et cela m’a donné encore une fois le courage de poursuivre ma belle aventure, dans l’espoir de contribuer une fois de plus à l’élan du football comorien », a déclaré Kaissan Hassan Kifia
Il envisage déjà une politique significative devant accompagner les centres de formations de football, dans l’espoir de pouvoir sélectionner des joueurs locaux dans l’équipe nationale, Cœlacanthes. Kaissan Hassan Kifia rêve grand et espère porter son expertise pour le développement du football comorien.
Un bilan certainement loin d’être contesté pendant ces deux dernières années, tant les défis relevés de part d’autres, les conflits dans les stades qui ont jusqu’à lors d’impacts intercommunautaires. « Je ne peux qu’être fier de la façon dont la gestion est assurée dans les stades. Nous avons pu redonner l’image du football en mettant fin aux conflits dans les stades et certains passionnés du football comorien retrouvent confiance », se jubile-t-il. Le vice-président rappelle que le salaire d’un arbitre a augmenté de 2.500 fc à 7.500fc par matche et cela, dit-il, a permis de réduire la corruption des arbitres dans les stades.
Nassuf. M. Abdou