ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Énergie et infrastructure : Un accord signé entre la banque mondiale et le ministère des finances

En tout, 60 millions de dollars pour financer deux projets de financement de la phase 1 du projet de connectivité entre les îles des Comores et un autre projet sur l’accès à l’énergie solaire. Lors de la signature de ces deux conventions entre le ministère des finances et la banque mondiale, Mze Aboudou Chafiou, nouveau ministre des finances a rappelé qu’à travers ces deux conventions plusieurs solutions seront trouvées.

40 millions de dollars dont 20 millions constituent un prêt et 20 millions constituent un don, a souligné Mze Aboudou Chafiou, nouveau ministre des finances.  Selon lui, les deux projets sont axés sur l’énergie et la connectivité entre les îles. « Ce montant va accompagner la Sonelec dans leurs difficultés énergétiques », souligné le ministre des Finances. A l’en croire, 20 millions est un montant conséquent qui permettra au pays de donner un peu plus d’oxygène à la société Sonelec. Ce montant permettra aussi de solutionner beaucoup de choses, de soutenir l’entreprise espérant qu’au bout de un ou deux ans, il n’y aura pas de délestage.

Pour Idah Z. Pswarayi-Riddihough, directrice pays de la banque mondiale aux Comores, est convaincue qu’un pays né peut se développer sans énergie et sans connectivité. « Le projet transport envisage d’améliorer la résilience climatique du transport maritime entre les îles et répondra donc au besoin de renforcer la capacité des ports primaires et secondaires ainsi qu’autres actifs d’infrastructure de transport, tels que les routes et les aéroports », a rassuré la directrice pays de la Banque mondiale.

Quant au secteur de l’énergie, la directrice a fait savoir que le projet d’accès à l’énergie solaire aux Comores vise à répondre aux défis du secteur énergétique dans le pays et contribuera aux objectifs nationaux de faire en sorte que les énergies renouvelables représentent 30% du mix énergétique à l’horizon 2030. « Les Comores disposent d’un fort potentiel de développement des énergies renouvelables en particulier en énergie solaire, qui reste encore sous développé. Ce nouveau projet créera l’infrastructure technique et la capacité institutionnelle nécessaire pour intégrer l’énergie solaire au réseau », a-t-elle précisé, rassurant ainsi que l’investissement dans les énergies renouvelables, principalement le solaire  photovoltaïque, va améliorer la sécurité et l’accessibilité énergétique ainsi que la viabilité financière du secteur de l’électricité aux Comores.

Kamal Said Abdou

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