ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Energie : Le projet géothermie s’accélère

Le gouvernement comorien envisage d’exploiter l’énergie géothermique. Une convention a été signée, en ce sens, entre le gouvernement et le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Les deux parties ont, hier jeudi, organisé la 5e réunion du comité de pilotage, au Retaj, pour étudier les travaux nécessaires devant aboutir au démarrage du projet géothermie.

Cela fait des années que le gouvernement comorien, à travers le bureau géologique des Comores (BGC), étudie le projet géothermique aux Comores. Un projet qui permettra au pays d’amorcer une véritable transition énergétique et se débarrasser progressivement du poids des centrales thermiques. Hier jeudi, le ministère de l’énergie, le bureau géologique avec l’appui du PNUD ont tenu une réunion de planification des travaux nécessaires de financement envisagé pour pouvoir démarrer le projet.

Financé par le fonds mondial pour l’environnement, le PNUD appuie le gouvernement dans l’élaboration d’instruments politiques, réglementaires, législatifs et financiers pour le développement de l’énergie géothermique. Cette réunion, selon le représentant résident du PNUD, Snehal Vasantial Soneji, permet de recueillir les éléments nécessaires en termes de financement pour lancer le démarrage du projet. « C’est un projet important dans le développement des Comores. Le projet est lié aux infrastructures dans un endroit plus difficile, donc ça va prendre du temps. Cette phase exploratoire sera financée par quatre partenaires dont le gouvernement comorien, à travers le BGC, le financement de 2 millions de dollars par le PNUD, la BAD à 26 millions de dollars, en attendant la décision finale qui aura lieu d’ici quelques semaines, et l’Union africaine, à travers le GRMF », a annoncé Soneji.

Pour la secrétaire générale du ministère de l’énergie, Mohamed Ali Charifa, la phase du forage est plus que nécessaire pour pouvoir démarrer le projet. « Pour mettre à terme ce projet, des phases importantes doivent être prises en compte. Le financement serait prêt à être décaissé. La phase du forage est plus que nécessaire. À travers le PNUD, la BAD, l’Union africaine, sous l’œil du gouvernement, ces travaux sont soumis au bureau du conseil d’administration de la BAD. L’exploitation du volcan Karthala n’aura plus d’impacts environnementaux », a précisé Mme Charifa.

Abdoulandhum Ahamada

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