ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Enseignement : Subvention des écoles privées, « un miroir aux alouettes »

L’ancien ministre de l’éducation nationale, Moindjié Mohamed Moussa avait promis aux écoles privées, une subvention de 656 000 000 kmf pour soutenir les établissements scolaires impactés par le Coronavirus. Mais, jusqu’à nos jours, les écoles privées n’ont pas reçu cette somme. Ce n’était qu’un miroir aux alouettes. »

Les écoles privées sont impatientes quant à l’annonce de l’ancien ministre de l’éducation nationale, Moindjié Mohamed Moussa. Deux ans après, rien n’a été concrétisé. Contacté au téléphone, le trésorier de la coordination des écoles privées, Ali Ahamada a affirmé que l’ancien ministre de l’éducation nationale, Moindjié Mohamed Moussa a quitté le fauteuil du ministère sans tenir compte de sa promesse. Une question qui donne du désespoir aux écoles privées. « L’ancien ministre de l’Éducation nationale, Moindjié Mohamed Moussa a promis de soutenir, financièrement, les écoles privées à une somme de 656 000 000 sur 1 286 000 000 de francs comoriens du budget établi. Moindjié a ratifié une loi à l’Assemblée nationale de décembre 2020 qui interdit toute subvention aux écoles privées. Pourtant, la loi 1994 autorise le gouvernement comorien à subventionner les écoles privées. Les députés ont tracé une liste des questions aux écoles privées, relatives au fonctionnement de leurs systèmes éducatifs. Comment peut-on comprendre un tel geste ? Or, le gouvernement soutient toujours le public, pourquoi pas le privé. Récemment, les écoles privées ont reçu un don de plusieurs ordinateurs. C’est une contradiction entre les deux idées », a-t-il critiqué. Et lui d’ajouter : « le gouvernement nous a promis de nous soutenir, financièrement, lors du cyclone Kenneth. En vain ».

Le trésorier, Ali Ahamada, sollicite que le gouvernement supprime les impôts de l’année dernière pour les écoles privées. « La moindre chose que le gouvernement pourrait soutenir dans les écoles privées est la suppression des impôts de l’année dernière. Mais, en réalité, nous sommes désespérés », a-t-il dit.

Abdoulandhum Ahamada

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