Des agents du service des travaux publics sont depuis la semaine dernière en travaux de rebouchage de la RN1 à Mutsamudu. Partant d’Ouani passant à la mairie de Mutsamudu jusqu’à Pagé. Un sens unique de la route est accessible pour faciliter les travaux.
Un bouchon de circulation à Mutsamudu. Les travaux ont débuté du bâtiment T.P jusqu’à la mairie de Mutsamudu. Ce tronçon est connu pour son caniveau à moitié béton et à moitié soudé au fer. Plusieurs accidents sont signalés dans cette zone. Pour les personnes avoisinantes, une vingtaine d’accidents sont recensés. Des deux roues jusqu’aux gros camions, tous ces véhicules peuvent se faire prendre. Pendant la durée des travaux, plusieurs voitures sont tombées dans le caniveau.
« Nous avons commencé ces travaux depuis quelques jours. Nous pensons les finaliser d’ici la semaine prochaine (cette semaine, ndlr). Ces travaux débutent d’Ouani vers Pagé. Une équipe de la direction des travaux publics se donne cœur et âme à ce travail », dit celui qui semble être le chef de l’équipe.
Les conducteurs « joyeux » des travaux qui selon Houmadi Abdou, les dégâts gênent fortement la circulation. « Le mauvais état de cette partie de la route a causé beaucoup d’accidents. Pas de perte humaine, mais des dégâts considérables pour les conducteurs qui se sont heurtés à ce caniveau. L’état des routes au sein de la capitale a un impact pour l’économie de l’île. La voirie de Mutsamudu s’améliore », explique-t-il. Et à Pato, coiffeur de la place, de renchérir « la circulation est dense. Les réparations des niches sont une bonne chose. Nos voitures seront à l’aise sur la route ». Cette route qui était dangereuse par son caniveau sera peut-être praticable facilement. Le danger est permanent vu le trou dans la partie en fer du caniveau. « J’espère qu’il sera réparé prochainement. C’est une route pratiquée constamment. C’est la route nationale. La réparation facilitera également l’accès à mon salon de coiffure. Nous ne pouvons que dire merci et espérer encore plus de changement », a conclu Pato.
Ahmed Zaidou