À travers le projet « appui à la modernisation de l’état civil des Comores », plusieurs acteurs de l’administration du pays ont participé, hier à Moroni, à un atelier de réflexion sur la modernisation de l’état civil. Un enfant : un acte de naissance.
Pour la modernisation de l’état civil comorien, un atelier de réflexion et de proposition d’une nouvelle loi adaptable aux textes de référence des Nations-Unies a eu lieu, hier. Ce sont des textes juridiques portant des amendements qui seront soumis à l’Assemblée nationale. Le consultant juridique national, Me Saïd Mohamed Saïd Hassane figure parmi les consultants retenus dans le cadre de cette réflexion.
Cet avocat de la place estime que la « loi de 1984 doit être modifiée selon les besoins et la nécessité existentielle de cette époque contemporaine. À travers ce projet d’appui à la modernisation de l’état civil comorien, les Comores seront en mesure de s’adapter aux nouveaux textes administratifs. Nous avons étudié l’ancienne et la nouvelle loi et nous apporterons les modifications nécessaires ».
La modernisation de l’état civil permettra, selon le consultant juridique, de faciliter le processus administratif d’obtention d’un extrait d’acte de naissance, de documents administratifs, et autres. « Moderniser l’état civil pourrait aboutir à l’informatisation du système. Le comorien résident en France peut obtenir son extrait au consulat des Comores en France. Des volets formations sont prévus pour les agents de l’état civil », a-t-il fait savoir.
Il est à noter que l’état civil est l’identité d’une personne. Alors, la personne a le devoir d’avoir un nom, une date et lieu de naissance. L’homme a le devoir d’avoir un acte de naissance et un acte de décès.
Abdoulandhum Ahamada