Mise en place d’une commission de suivi des prix, d’un marché de gros, mis en service des chambres froides, l’harmonisation des prix des produits par le kilo, la professionnalisation des vendeurs, telles sont les priorités retenues lors d’une réunion tenue hier au ministère de l’agriculture entre le ministre et les acteurs de l’agriculture et représentants des organisations patronales.
Les instructions sont données par le ministre de l’agriculture, Houmed Msaidié face à la cherté de la vie quotidienne qui sévit le peuple comorien. Les représentants de la douane, de l’INRAP, de l’union des Chambres des commerces et des acteurs pour l’agriculture et de l’élevage ont répondu présents, hier mercredi, dans une réunion d’échanges tenue au ministère de l’agriculture. L’objectif est de mettre en place des dispositions solides devant permettre de lutter contre la cherté de la vie.
Une commission a été mise en place, elle veillera sur le contrôle des prix et de stopper également l’entrée par fraudes sur le territoire comorien des produits agricoles importés. Un phénomène parmi tant d’autres qui contribue à la cherté de la vie et des maladies liées à la nutrition. « C’est une réunion regroupant des acteurs de l’agriculture et des représentants des autres sociétés d’Etat, la seule question abordée c’était sur la cherté de la vie, notamment des produits agricoles locaux mais aussi la pêche. C’était une façon de faire un constat sur ce qui ne va pas et savoir aussi comment se fait-il qu’on dépend de l’extérieur pour certains produits qui, d’ailleurs, ne répondent pas aux normes hygiéniques et sanitaires alors qu’il y a beaucoup d’efforts fournis par l’Etat et à travers des partenaires pour l’amélioration des conditions de vie des comoriens», a expliqué Chamsoudine Ahmed, président de l’Union des Chambre des commerce.
À l’issue de cette réunion, une commission a été mise en place. Elle aura à établir d’ici cinq jours une feuille de route et une nouvelle politique d’assurer la sécurité alimentaire des comoriens, notamment l’ouverture des foires agricoles, permettant d’identifier les bénéficiaires des projets du monde rural, la mise en service des chambres froides, la professionnalisation des vendeurs, l’harmonisation du prix par le kilo et l’ouverture du marché gros. Il s’agit des mesures solides selon le ministre de l’agriculture qui peuvent réellement garantir la stabilité sur les produits agricoles et leurs prix.
Nassuf.M.Abdou