Au tour de la journée internationale des droits de l’homme, la commission nationale des droits de l’homme et des libertés (CNDHL) avait lancé des semaines d’activisme dans les différentes régions, célébrant cette journée à leur façon. En effet, un atelier de formation spécialisée pour les unités femmes et enfants au profit des forces de sécurité de la police et de la gendarmerie a eu lieu à Fumbuni du 17 au 19 décembre.
« Que les forces de l’ordre intègrent les droits de l’homme dans leurs actions, qu’elles fassent la différence entre les interrogatoires en ce qui concerne les femmes et les enfants », tels sont les objectifs de l’atelier de formation qui s’est tenue à Fumbuni du 17 au 19 décembre. Cette formation est organisée par la commission nationale des droits de l’homme et des libertés (CNDHL) en partenariat avec l’Unicef, l’agence coréenne de coopération internationale (KOICA). Un atelier particulier marqué par un moment d’échange entre les forces de l’ordre et la CNDHL.
Sittou Raghadat Mohamed présidente de CNDHL a souligné que cette formation se constitue surtout sur une conversation et non de l’apprentissage. « Nous sommes venus pour échanger avec vous, et non pour vous enseigner. Chacun de nous a acquis des compétences différentes au fil de son parcours. Cependant, pour progresser, nous avons besoin de venir à votre rencontre, afin que vous nous transmettiez vos propres connaissances. En retour, nous pourrons vous faire part de ce que nous avons appris de notre côté », a-t-elle indiqué.
D’autre part Madame Sittou Raghadat Mohamed incite à la prévention en rappelant les accords tels que la déclaration Universelle des droits de l’homme, principe de parité et bien d’autres, visant à garantir l’égalité entre les sexes et à respecter les droits de tous les individus.
Pour rappel, d’autres ateliers ont déjà eu lieu à Anjouan et Mohéli. La Commission nationale des droits de l’homme et des libertés (CNDHl) ne compte pas s’arrêter là. Elle prévoit d’organiser de nombreux autres ateliers dans d’autres régions, notamment à Washili. Cela s’inscrit dans le cadre de ses semaines d’activisme pour célébrer la journée internationale des droits de l’homme, soulignant ainsi son engagement continu à promouvoir et défendre les droits fondamentaux à travers tout le pays.
Djanamali Said Abdou (stagiaire)