Le forum du comité des villes africaines se tiendra du 19 au 25 septembre 2023 à Paris en France. L’évènement abordera les problématiques actuelles des villes, notamment l’accès à l’eau, la gestion des déchets, l’énergie et la mobilité, les villes intelligentes et les infrastructures numériques, la formation, l’assistance technique et le financement. Un événement inédit pour les Comores puisque ça sera sa première participation.
C’est la première fois que les Comores vont participer à cet évènement. L’objectif pour cette édition est de favoriser une coopération économique des acteurs étatiques et du secteur privé comorien avec les autres acteurs africains et internationaux. Ce sera l’occasion de présenter les six projets phares du plan Comores émergents afin d’attirer des investisseurs, selon Raheem Attoumane, représentant résident du bureau de représentation de l’agence africaine de coopération économique internationale (ACEI), dans une interview à Afrik21.
« L’objectif est de permettre aux représentants des Comores d’établir et de signer des conventions de partenariats avec d’autres acteurs. Nous allons aussi faciliter le jumelage d’une ville des Comores avec une ville de l’outre-mer pour faciliter le partage des bonnes pratiques entre elles, ainsi que le développement des projets bilatéraux », a-t-il déclaré.
En effet, l’Union des Comores veut exploiter son potentiel naturel pour développer son économie. C’est d’ailleurs le but du plan Comores émergent (PCE) à l’horizon 2030 qui figure parmi les priorités de Raheem Attoumane, qui, selon lui, il faut intégrer l’économie bleue dans le PCE.
« Le gouvernement a fixé des objectifs et a commencé des chantiers dans plusieurs secteurs, notamment la santé, avec la construction d’un hôpital universitaire de référence, dans l’aménagement des routes, dans la lutte contre le chômage avec un appui direct aux financements pour l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes, dans le renforcement des institutions pour la lutte contre la corruption et l’amélioration du climat des affaires », confie Raheem Attoumane.
« Il nous reste encore sept ans de plus pour faire des Comores un pays émergent. C’est possible et c’est atteignable. C’est pourquoi nous appelons tous les acteurs de notre société et les partenaires au développement à redoubler d’efforts pour continuer à réaliser les projets phares du plan Comores émergent », conclut-il.
Nassuf. M. Abdou