Inauguré en 1954, l’Hôpital Georges Boussenot, baptisé, par la suite, El-Maarouf, du nom de Said Muhammad Bin Sheikh Ahmed éminent dignitaire religieux comorien. Ce centre hospitalier national est en construction et les travaux vont bon train.
Dernier recours en matière d’offre de soin, ce géant reçoit le plus grand nombres de patient, il comptabilise, trois centres hospitaliers de référence insulaire, trois hôpitaux de pôle, deux centres médicochirurgicaux, quatorze centres de santé de district.
Démoli en 2017, le centre hospitalier El-Maarouf veut se moderniser avec les dernières technologies possibles. Pour un budget de 119 913 599 €.
Les travaux avancent dans des bonnes conditions jusqu’en 2023. L’hôpital El-Maarouf se verra s’offrir de 33 spécialités de santé, 650 lits, et le tout dans un bâtiment de 7 étages.
« Un projet phare qui permettra de ne plus dépenser de l’argent pour des traitements couteux à l’étranger, et désormais dans quelques années, un hôpital de référence international sera à la disposition des comoriens et aux Comores », dixit un médecin généraliste d’El-Maarouf.
Rappelons qu’à Anjouan, un hôpital de cette envergure est à l’arrêt depuis plusieurs années pour causes méconnues, et à savoir que le bâtiment, matériels et machines dudit hôpital sont en dégradation.
«L’avancement des travaux est surprenant et sera livré en heure et date convenues puisque l’étape de la construction du bâtiment est presque achevé et dans les temps voulus », nous confie un ouvrier du chantier avant de nous rassurer la disponibilité de l’hôpital en 2023. Et lui d’ajouter «il ne reste que peu de chose dans cette étape de construction, mais le grand défis sera pour l’aménagement et les installations des machines et autres dans le site s’il n’y a pas d’imprévu. »
Le projet de réaménagement de cet hôpital universitaire, qui durera 6 ans participe à l’émergence tant espérée à l’horizon 2030, sera le plus grand hôpital et le plus innovant sur le territoire national.
Ahmed Zaidou (Stagiaire)