Les Comores à travers le bureau régional de l’Union africaine, en partenariat avec l’Unicef, le commissariat national de la protection sociale, ont célébré dimanche dernier, à Moroni, la journée de l’enfant africain. « Elimination des pratiques néfastes affectant les enfants » est le thème retenu pour cette année. En dépit des progrès réalisés ces derniers temps, le bureau régional de l’UA appelle toutefois à mettre fin aux mariages précoces.
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Les Comores, où on salue le changement des comportements et des mentalités pour bannir les auteurs des viols de toutes ses formes, le bureau régional de l’Union africaine a appelé dimanche dernier, lors de la journée de l’enfant africain, à prendre les mesures rigoureuses pour mettre fin aux mariages précoces. Le directeur des affaires sociales à Ngazidja, Ahmed Saïd Ahamada, quant à lui, a salué les efforts enregistrés ces dernières années en marge du respect des droits de l’enfant surtout l’implication des populations pour la protection de l’enfant. Ce dernier a mis l’accent sur les mariages des filles ayant moins de 18 ans. « C’est une réalité qui n’est plus fréquente dans notre pays ces dernières années grâce aux engagements des acteurs et défenseurs locaux des droits de l’enfant », a indiqué Ahmed Saïd Ahmed. Le directeur des affaires sociales à Ngazidja a salué la volonté citoyenne de dénoncer les violeurs d’enfants et les diverses initiatives mises en place pour les prendre en charge. « Ce sont des actions à saluer », encourage-t-il.
Le président de l’ONG Cap, Hakim Mchangama, a insisté sur les textes qui régissent sur la protection de l’enfant contre les violeurs. « En respectant cette loi, nous donnons l’opportunité à l’enfant de bien grandir et se développer, de se divertir et de grandir dans un climat heureux, et de réaliser d’autres droits, par exemple le droit d’être entendu, le droit à l’éducation. Il favorise le développement de l’enfant et sa concentration à l’école », a-t-il expliqué.
Nassuf. M. Abdou