Les Comores, à travers le ministère de l’énergie, en partenariat avec les partenaires au développement, plus particulièrement le Pnud et le fonds vert, ont célébré hier mardi, la journée mondiale de l’eau sous le thème de « rendre visible l’invisible ». Lors de la cérémonie d’exposition aux Nations-unies, des collégiens issus des différentes écoles ont lancé un vibrant message au gouvernement. « J’appelle l’Etat à prendre les choses en main », a lancé une élève de 4ème à l’école Le gymnase, Anziza Mohamed Abdallah.

Les Comores à travers le ministère de l’énergie, en partenariat avec les partenaires au développement, plus particulièrement le Pnud et le fonds vert, ont célébré hier mardi, 22 mars, la journée mondiale de l’eau. Quelques figures du ministère de l’énergie et du projet fonds vert ont répondu présentes dans les différentes cérémonies dans lesquelles une centaine d’élèves issus de cinq collèges étaient également au rendez-vous. L’idée d’inviter les collégiens dans les sites d’eau est de les apprendre étant l’avenir de demain comment se font à peine les travaux de production et distribution de l’eau potable.
Un accès à l’eau potable de 60% de la population d’ici 2030
« Cette journée traduit la préoccupation des organisations internationales qui endossent la responsabilité de donner aux communautés un accès à l’eau potable. Elle résume également, l’engagement de l’Etat comorien à travers le ministère de l’énergie, le PNUD, le fonds vert lancé dans un vaste programme afin d’assurer 60% de la population à l’accès à l’eau potable d’ici 2030», a déclaré Mme Nadjida Saïd Abdallah, secrétaire générale au ministère de l’énergie. Selon elle, il était indispensable de faire venir ces enfants sur les terrains, cela leur permet de constater et d’analyser les lourds travaux qui se font pour répondre aux attentes de la population en approvisionnement de l’eau potable. « Cela permettra à certains d’entre ces enfants ayant le projet de faire des études supérieures sur l’énergie à mieux savoir et se préparer à faire face aux défis qui les attendent », a-t-elle ajouté.
Selon Faik Abdallah Nourdine, responsable technicien insulaire du Pnud, l’idée de faire venir les enfants dans les sites, est de les sensibiliser sur la lourde tâche qui les attend surtout les mesures à entreprendre pour la protection des eaux souterraines afin d’assurer la population un accès à l’eau potable à 60%. « Le Pnud avec le fonds vert climat ont un programme en commun. Ils servent pour la construction de 15 forages dans l’ensemble des îles. Ce vaste programme offrira une meilleure opportunité à 60% de la population un accès à l’eau potable d’ici 2030 », a-t-il précisé.
Prendre les choses en main
Lors de la cérémonie d’exposition, tenue dans les locaux du système des Nations unies, les enfants ont saisi l’opportunité de lancer message au gouvernement. « L’eau n’est pas seulement indispensable pour la vie, elle est elle-même la vie. Je vous appelle, le fonds vert, le Pnud, plus particulièrement l’Etat comorien à prendre les choses en main », a lancé Anziza Mohamed Abdallah, élève de 4eme, à l’école privée Le gymnase. Après s’être applaudie par la foule, la collégienne a avancé que « quand on a de l’eau, le reste se met en place. Alors mettez-vous cette cause à la tâte de vos préoccupations, car elle amènera tout ce dont la population aura besoin ». Il est temps, dit-elle, que la population oublie les problèmes de l’eau. Il est temps à l’État de songer à autre chose d’innovant qui répondra aux aspirations du peuple.
Nassuf. M. Abdou