À l’approche des élections législatives aux Comores, les politiciens commencent à se prononcer. Devant la presse la semaine dernière, le parti Pari se positionne comme un acteur clé dans la compétition pour les sièges à l’Assemblée nationale. Avec une stratégie axée sur le changement et la réforme, la formation politique de Me Mzimba estime que la politique de la chaise vide ne rend pas service à la démocratie.

A quelques mois des législatives et municipales, le parti Pari est prêt à se lancer dans la course. C’est du moins ce qu’ont exprimé les leaders de cette formation politique. Le parti Pari se distingue par son programme ambitieux qui vise à répondre aux défis sociaux et politiques auxquels les Comores sont confrontées.

Il cherche à offrir une alternative viable aux politiques en place. « Le Parti entend bien jouer un rôle de premier plan à l’occasion de ce rendez-vous électoral majeur », écrit le parti dans son communiqué.

Ce parti politique affiche une confiance mesurée, restant convaincu que c’est par son implication effective dans la dynamique démocratique du pays qu’il pourra s’affranchir des idées politiques toxiques pour devenir, à terme, une force de propositions au bénéfice des Comoriens et des Comoriennes. « La conjoncture nous pousse à faire le choix de pragmatisme. Il juge nécessaire de participer aux futurs échéances électorales pour jouer son rôle de parti et justifier et sa raison d’être dans le microcosme politique », précise le parti concluant que « c’est avec la démocratie que nous pouvons bâtir une nation renouée avec ses valeurs propres et tourné vers un développement socio-économique, préalable à une société égalitaire et prospère où le vivre ensemble radieux et harmonieux sera à tous et toutes ».

Fondé récemment, ce parti se distingue par ses ambitions audacieuses et son engagement envers un renouveau politique dans l’archipel en se positionnant comme un vecteur de changement, avec des objectifs clairs pour les prochaines législatives.

Kamal Said Abdou