Les réactions de certaines formations politiques de l’opposition ne manquent pas quelques jours après la convocation du collège électoral par le président de la République. Le parti Simba, dans un communiqué publié hier a dit non aux élections et fait appel au boycott.

Alors que le collège électoral est déjà convoqué par décret du président de la République, des voix dans l’opposition commencent à se lever. Le Simba, principale formation politique de l’ancienne candidate aux présidentielles de 2016, Moinaecha Djalali dit non aux prochaines élections législatives et communales de janvier 2024 et appelle au boycott.
Une annonce faite à travers un communiqué de presse dans lequel le Simba précise que « le Colonel Azali Assoumani souffrant du syndrome de l’imposteur vient de signer un décret convoquant le corps électoral en janvier prochain pour des vraies-fausses élections législatives et communales ».
Selon le communiqué depuis 2016, par force militaire à sa dévotion, « le Colonel Azali Assoumani n’a de cesse de s’en prendre à une classe politique comorienne qu’il affuble parce qu’il sait compter et s’appuyer sur ses soldats-milices dirigés par son propre fils ».
« Le parti Simba dit – sans détour – au Colonel Azali Assoumani que la récréation est terminée ; le théâtre de l’ombre n’amuse comme il n’abuse plus personne », ajoute le communiqué qui précisera que depuis le 26 mai 2024, fin de son mandat, le Colonel Azali Assoumani patauge dans la plus grande illégitimité. Il exerce également, dans l’indiscutable illégalité, le pouvoir qu’il a usurpé.
« Dès lors, le temps de la tolérance et de la conciliation est terminé. Il a suffisamment abusé de notre patience collective, de notre esprit Comorien non violent et de notre volonté pacifique », insiste le parti Simba avant de lancer un appel, sans aucune ambiguïté, au départ d’Azali Assoumani.
Kamal Said Abdou