Au cours d’un atelier ouvert hier jusqu’au 18 octobre prochain au Pnlp, Dr Nassur, directeur de la santé a rappelé que la microscopie reste encore la méthode de référence standard pour un meilleur diagnostic du paludisme dans le monde. Cet atelier de formation sur l’évaluation externe des compétences des microscopistes dans le paludisme à réuni 12 talentueux des trois îles indépendantes.
L’évaluation externe des compétences des microscopistes spécialisés dans le paludisme aux Comores est une démarche essentielle pour améliorer la qualité des diagnostics et, par conséquent, l’efficacité des interventions de santé publique.
Pour Dr Nassur, l’efficacité de l’examen microscopique du paludisme dépend du maintien d’un niveau élevé de compétence et de performance du personnel, de la garantie de réactifs et d’équipements de bonne qualité à tous les niveaux et d’une évaluation externe régulière.
« C’est dans ce cadre que cette formation est organisée pour renforcer les compétences sur les bonnes pratiques de laboratoire […] les compétences techniques nécessaires pour mener des formations et des visites de supervisions », a expliqué Dr Nassur.
12 microscopistes des trois régions et du niveau central sont les bénéficiaires de cette formation.
Selon Dr Nassur, cette initiative répond l’engagement du pays à atteindre zéro cas de paludisme d’ici 2025. Dans la lutte contre le paludisme, le ministère de la santé a engagé des actions et la formation des microscopistes demeure une priorité. « Les microscopistes jouent un rôle essentiel dans cette lutte, car leur expertise et leur précision sont déterminantes pour la détection et le traitement rapide des cas de paludisme », a déclaré le directeur général de la santé.
A travers les efforts concertés, du ministère de la santé, « nous engageons à améliorer la qualité des soins et à renforcer les capacités de notre personnel de santé en particulier dans le domaine crucial des diagnostics parasitaires », précise-t-il. En misant sur la formation des microscopistes, le pays fait un pas vers un avenir où le paludisme sera une ombre du passé.
Kamal Said Abdou