ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Maladies rénales : A Ndzuani, Domoni sensibilisée sur le dépistage

Après la région de Pomoni à Anjouan, il y a quelques mois, l’association Comorienne de soutien aux malades rénaux a fait une campagne de sensibilisation et de dépistage des maladies rénales à Domoni, dimanche dernier. Une campagne réussie. La gratuité de la campagne serait le facteur d’attraction de la population.

« C’est une campagne de sensibilisation et de dépistage pour les maladies rénales. Souvent les maladies rénales sont silencieuses. Cela veut dire que la maladie va évoluer jusqu’en phase terminale sans être connue, ni par le patient ni par le médecin. Et seulement quelques maladies notamment le kyste rénal qui peut provoquer des douleurs. Notre objectif est de dépister les populations, les sensibiliser et répondre à leurs interrogations. Par cas, nous faisons un bilan et un planning de suivi de la personne », a expliqué Dr Mohamed Moundhirou Djoubeiri, néphrologue au centre d’hémodialyse à l’hôpital El-Maarouf.  Et lui de rappeler « la dernière fois à Anjouan, c’était à Pomoni. Nous avons fait plusieurs fois à la Grande-Comore et à Mohéli ».

Une campagne accueillie en masse selon Mohamed Daoulabou de Domoni. « Nous avons fait la campagne de sensibilisation. On nous a diagnostiqués gratuitement. C’est un privilège que cette association soit venue dans la commune de Domoni. Nous avons bénéficié de soins offerts par les médecins de cette association. J’ai toujours cru que j’avais ces maladies. Je suis bien accueilli, j’ai fait les analyses et j’ai eu un bilan positif en premier diagnostic. La population est venue en masse pour se faire diagnostiquer et surtout parce que c’est gratuit. Ce sont des traitements qui se font à l’étranger avec des frais considérables. Ils sont à Anjouan et c’est gratuit. Il faut en profiter », a-t-il souligné.

Cet habitant de Domoni Anjouan appelle la population à se présenter à la prochaine campagne de dépistage. « C’est une opportunité que nous avons aujourd’hui. Nous faisons ce dépistage sans se déplacer. En ce temps, d’autres paient des fortunes pour se rendre à l’étranger se faire dépister et soigner », conclut-il.

Ahmed Zaidou

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