Suite aux irrégularités et fraudes qui ont entaché les élections du dimanche 24 mars dernier, les candidats de l’opposition ont entamé une marche pacifique visant à dénoncer « un coup d’état électoral », lundi 25 mars. Malheureusement pour Me Said Larifou qui fut la victime grièvement touchée. Actuellement, son évacuation serait l’unique recours.
Said Larifou, candidat aux élections présidentielles fut parmi les victimes de l’insurrection du lundi dernier entre les forces de l’ordre et le peuple Comorien qui demande le départ du colonel Azali Assoumani et de son régime. Touché par une balle réelle à la jambe gauche, le leader du Ridja se verrait mettre en danger sa santé. Pour l’heure, il lui faut des soins très appropriés à l’étranger pour qu’il puisse retrouver sa forme. Larifou n’a pas été la seule victime de ce soulèvement, mais il est celui qui a eu la mauvaise chance d’être profondément touché par balle réelle.
Certes, le climat politique qui règne en Union des Comores ces derniers temps inquiète l’opinion publique. Etant donné que l’usage des armes à feux contre des civils non armés reste un jeu au hasard pour l’armée nationale de développement. Â travers son compte watsapp, le candidat Said Larifou remercie le courage et la volonté d’une jeunesse nourrie par l’idée de la révolte pour sa nation et affirme que « le Combat n’est pas encore fini, il continuera jusqu’à ce que le putschiste quitte à jamais le fauteuil présidentiel » lance t-il. Selon lui, il n’est pas question de laisser tomber la population Comorienne. « Nous mourons ou vaincrons ensemble pour notre peuple » a fini par dire le candidat blessé Said Larifou.
Nassuf.M.Abdou.