Né et grandi dans une famille d’artistes, Chawal Chabane de son vrai nom est un jeune ambitieux qui poursuit ses rêves de son enfance. C’est la musique. Une carrière débutée au côté de son cousin Joban Jo au Djo studio à Moroni. Et pour Djobawal, son nom d’artiste, « la musique est comme une pratique de tradition familiale », affirme-t-il.
Il est né un 25 décembre 1996 à Boueni Oichili. Dès son bas âge, il se trouvait au côté du chanteur, compositeur, Joban Jo. Et aujourd’hui, il hérite son studio. Djobawal est devenu comme son cousin, un chanteur, compositeur. Ce n’est qu’en 2014 où il sorti son premier single « Mwandziwa », et en 2016, son mix tape. Jeune et posé, Djobawal aime produire une fois libre d’après lui. Il a produit plusieurs morceaux et ignore la quantité de ces chansons. Une centaine environ.
Djobawal veut montrer au monde entier que les Comores ont des jeunes talents musicaux. Celui-ci bosse avec pas mal d’artistes de l’intérieur ainsi que de l’extérieur, notamment waza gayl et toute l’équipe du label, Don Dada sur ses chansons Sikomi et Waladha, Samira, Moro Squad de Mayotte, waza style de Madagascar, phénomène de l’ile Maurice, entre autres. « Je montre mon talent à traves mes singles et mes œuvres car la musique est mon inspiration, elle coule dans mes veines », a déclaré Djobawal. « J’ai créé mon propre label, Djo familia pour partager mon talent avec d’autres jeunes artistes », a-t-il ajouté.
Son projet et de devenir un grand artiste professionnel de haut niveau. En outre, il a une nouvelle vision vers la réussite, posséder un grand studio professionnel où tous les artistes peuvent y travailler. Un studio qui sera divisé en trois salles, la grande salle qui sera le centre et les 2 autres occuperont les chansons des grands mariages et des kasuda. « Si je parle d’un studio professionnel, c’est un studio où tous les artistes peuvent enregistrer leurs chansons, albums. Il sera aussi réservé à ceux qui souhaitent le live comme les artistes Malesh, Tintin Tanchik… On va mélanger de la musique traditionnelle et la musique moderne », explique Djobawal.
Touma Maoulida (stagiaire)