ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Nécrologie : Bourguiba tire sa révérence 

Bourguiba, célèbre chanteur comorien, fut une icône de la musique romantique et slow. Il fut connu pour son engagement à promouvoir la musique comorienne à travers le monde. Sa disparition tragique laisse la jeunesse comorienne et le paysage musical en deuil. L’artiste est décédé à l’âge de 47 ans des suites d’une crise cardiaque survenue en France.

Bourguiba, le célèbre chanteur et compositeur comorien, est décédé la semaine dernière en France où il s’était établi il y a quelques années.
Connu pour ses contributions significatives à la musique romantique, Bourguiba a marqué l’industrie musicale avec son style distinctif et ses performances captivantes.

Il a commencé sa carrière musicale dans les années 2006 et a rapidement gagné en notoriété avec ses différentes chansons à succès comme « Nyandzo zi vuwawo » et autres singles qui ont attiré l’attention de ses fans.

Homme de lettre et membre actif de la société civile, le regretté était un enseignant à l’école Henry Matisse. Sur la scène musicale, Bourguiba a laissé ses empreintes ici et ailleurs. Son engagement à promouvoir la musique à fait de lui un homme respectueux envers la génération et le paysage musical du pays. Avec une voix exceptionnelle, Bourguiba a su convaincre ses fans par la diversification de ses œuvres où il mélange amour et société.  Une des critères qui lui distingue avec les autres. Sa disparition tragique laisse non seulement un vide mais aussi une flemme qui vient d’éteindre.

Journalistes, artistes, écrivains et amateurs de musique, l’ont rendu des hommages poignants et pleurent sa mort. « Perdre Bourguiba, c’est comme perdre une partie de notre famille. Il était toujours là, avec son sourire, sa chaleur humaine, et sa présence rassurante. Nous n’oublierons jamais les moments partagés, les rires, les efforts collectifs, et les souvenirs qu’il a laissés en chacun de nous. Sa place restera à jamais gravée dans nos cœurs et dans l’histoire de notre aventure », pleure le Coraya.

Kamal Said Abdou

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