Le personnel de la société nationale de l’importation er de la commercialisation du riz (Onicor) a organisé une cérémonie pour honorer leur directeur général Miroidi Abdou lundi dernier. C’est suite aux efforts fournis par le patron de cette société en faveur de ladite société et du personnel.
C’est sans doute la meilleure de surprise que le personnel de l’Onicor a réservé à leur chef en ce début d’année. Tôt le matin du lundi dernier, le directeur est invité à la salle de conférence. Ne sachant en quoi doit-il faire face, plusieurs questions commencent à tarauder dans sa tête. Ce n’est qu’après la Fatiha dédiée à la victoire des Coelacanthes pour le match de ce jour, que le directeur général ait été mis au parfum de l’objectif de ce rassemblement.
Le personnel de l’Onicor a tenu à distinguer en guise de reconnaissance, leur directeur général Miroidi Abdou, pour le travail colossal abattu durant les deux ans qu’il officie à la tête de cette société d’Etat. A en croire Moussa un des orateurs, depuis la prise de fonction de Miroidi Abdou le 19 juillet 2019, l’établissement a changé de registre en ce conformant à l’orthodoxie administrative et financière. Et surtout en mettant l’accent sur le plan social au niveau du personnel.
Des avancées honorables
En énumérant les réalisations et les acquis sociaux, Moussa a cité entre autres la valorisation de l’indice salariale des employés de soutiens chauffeurs, gardiens, femmes de ménages, mécaniciens. L’avancement de salaires sur la base d’ancienneté. « Depuis la création de l’entreprise c’est la première fois que le personnel bénéficie d’un tel avantage social », a précisé le porte-parole du personnel. Parmi les actions entreprises, la création de la mutuelle de santé dont la prise en charge s’élève à 70%. L’informatisation de l’établissement par la mise en place d’un système d’information dans les divers départements : commercial, ressources humaines et comptabilités avec point d’orgue le pointage digital. L’installation de 2 systèmes de source d’énergie, solaire et thermique. Le renforcement du parc automobile. L’amélioration du cadre de vie et de travail en dotant tous les départements des mobiliers des bureaux et des matériels informatiques. La réhabilitation des magasins de stockage. Bientôt d’autres innovations sont en ligne de mire, notamment l’installation d’un logiciel de gestion et d’exploitation en vue de mettre en réseau le système informatique entre les directions régionales et la maison mère. Et finalement la procédure de mise en sac sur place du riz importé dans des bacs.
Un encouragement à aller de l’avant
En dépit de tout ce qu’il a fait comme réalisations visant à donner de la vitalité et à rehausser l’image de la société Onicor en si peu de temps, Mme Siti Haldati au nom du personnel, qui s’est dit reconnaissant, a décerné à Miroidi Abdou une attestation de mérite. Pour le directeur général de l’Onicor dont l’émotion était à son comble, a rendu hommage à ses collaborateurs qui ont bien voulu l’honorer en plein exercice de sa mission alors qu’en principe c’est à la fin d’une mission lors d’une passation de charges qu’on entend ce genre de pratique. En bon philosophe, le natif de Mirontsi qui n’a pas boudé son plaisir, à interpréter ce geste louable étant un soutien indéfectible de ses collaborateurs à son égard et estime que c’est aussi un encouragement à aller de l’avant et en persévérant sur la poursuite des lettres de missions qu’à lui confier le président de la République Azali Assoumani.
Des missions aux allures d’exigence consistant à ne pas rompre la chaîne d’approvisionnement en riz populaire dans notre pays. Il va de soi que Miroidi Abdou s’y attèle brillamment malgré les difficultés auxquelles est confrontée l’entreprise d’Etat pour s’acquitter des multiples taxes de toute nature dressant sur son chemin à chaque opération de cabotage qui s’élevant à deux opérations chaque mois. Et surtout en cette période post covid où le marché international s’est lourdement déréglé. Provoquant ainsi à l’échelon mondial la cherté de la vie, la rupture des stocks pour les produits de première nécessité et la crise des armateurs. Malgré toutes ces difficultés récurrentes, Onicor tient bon, vaille que vaille.
KDBA