La politique nationale de l’environnement nécessite d’être revue pour prendre en compte les nouveaux enjeux et les priorités nationales en matière de développement durable, a annoncé hier, Houmedi Msaidié, ministre de l’agriculture et de l’environnement, lors d’un atelier de validation de la politique nationale de l’environnement. Selon lui, la préservation des écosystèmes et la lutte contre le changement climatique pour les petits états sont préoccupants.
Comme tous les pays, à fortiori, les petits états insulaires en développement, l’environnement occupe une place centrale, et est au cœur de plusieurs enjeux majeurs parmi lesquels figurent la lutte contre les effets des changements climatiques, la préservation des écosystèmes, la gestion des risques et catastrophes, la clarification du système foncier ou encore la lutte contre la désertification, a souligné Houmedi Msaidié, ministre de l’agriculture et de l’environnement.
Ce dernier a rappelé que la politique nationale de l’environnement est élaborée et adoptée par décret N°93-214/PR de décembre 1993. « Le décret avait pour objectif d’atténuer les dégradations des ressources naturelles en mettant l’accent sur la protection, la conservation, la restauration et la valorisation des ressources naturelles d’une part, et d’autre part, l’intégration de la dimension environnementale dans les politiques de développement socio-économique du pays », a-t-il expliqué.
Selon le ministre, cette politique nationale de l’environnement, aujourd’hui, nécessite d’être revue pour prendre en compte les nouveaux enjeux et les priorités nationales en matière de développement durable, déclinés dans des documents de référence nationale notamment le plan Comores émergentes.
Dans ce contexte, la direction générale de l’environnement et des forets avec l’appui du bureau pays du Pnud en Union des Comores a mobilisé les services d’une équipe de consultants à travers le projet « Ancar2 », pour la révision de la politique nationale de l’environnement « PNE ». « L’objectif de cet atelier est de recueillir vos avis, vos commentaires et vos suggestions pour améliorer la qualité du document et au final se prononcer sur sa validation technique », a conclu le ministre de l’environnement.
Kamal Said Abdou