ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Projet filets sociaux : Accroître et accompagner les ménages vulnérables sont les priorités

Le projet mise beaucoup dans le social. Au cours d’une conférence de presse hier au siège du projet filets sociaux, Ibrahima Ahamada, coordinateur du projet a rappelé que l’objectif du programme est d’accroître la résilience et d’améliorer les conditions d’existence en accompagnant les ménages vulnérables.

Il s’agit d’un programme d’un montant de 13 milliards de nos francs pour 4 ans. L’objectif est de répondre aux besoins des ménages vulnérables et les personnes victimes de catastrophes naturelles. Inscrit sur le plan Comores émergent, le projet contrairement aux autres projets mise beaucoup sur le social. « Ce fonds est destiné à appuyer les comoriens dans leurs croissances économiques pour les personnes vulnérables », a précisé Ibrahima Ahamada, coordinateur du projet.

D’autres domaines sont aussi prioritaires. Il s’agit notamment, du secteur de l’éducation ou encore le secteur agricole fortement impacté par les inondations et autres catastrophes naturels.

« C’est ainsi qu’à l’initiative du gouvernement  comorien,  le Pfss-RRc, après avoir identifié les ménages touchés, nous avons intérêt à lancer le programme  Msaada au bénéfice de ces ménages vulnérables  inondés au niveau de trois îles indépendantes avec un total de 4327 ménages répartis comme suit : 629 ménages à Moheli, 3286 à Anjouan et 412 ménages à Ngazidja. Ces ménages ont reçu chacun un transfert monétaire social d’un montant allant de 25000 kmf à 50.000 kmf », a indiqué le coordinateur.

Pour briser les cycles de la pauvreté et des inégalités, le projet filets sociaux a lancé son programme d’activité de résilience, inclusion économique et productive pour soutenir 13 394 ménages pauvres et vulnérables sur 40.000 bénéficiaires du projet. « Il s’agit d’activités génératrices de revenus destinées aux ménages les plus vulnérables sélectionnés sur la base des critères et en priorité aux ménages ayant plus de jeunes et des femmes », a précisé le coordinateur qui ajoute la mise en œuvre des diverses activités de formation pour le renforcement des capacités de production et de développement du capital humain.

Kamal Said Abdou

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