ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Protection des mineurs : La gendarmerie nationale se dote d’une salle d’audition des mineurs

Une salle d’audition des mineures a été officiellement inaugurée vendredi dernier, à la gendarmerie nationale des Comores-Moroni. Une initiative de la gendarmerie nationale, en collaboration avec l’ambassade de France aux Comores et les associations de lutte pour la protection des enfants. Les enfants qui sont victimes de violences sexuelles et de sévices sexuelles auront le temps de s’exprimer aux faits sans détresse ni crainte.  

La gendarmerie nationale est dotée d’une salle « Mélanie » pour les auditions des mineurs qui ont subi des violences et sévices sexuelles. La cérémonie  inaugurale de la salle a eu lieu, vendredi dernier, aux locaux de la gendarmerie en présence des autorités de l’Etat, de l’ambassadeur de France aux Comores et de quelques associations de lutte pour la protection des mineurs. Une salle est équipée par une caméra et l’autre pour l’enregistrement des faits relayés par les mineurs. « Le chef de l’Etat, les autorités concernées et les associations de lutte pour la protection des enfants ont sollicité les partenaires au développement pour l’inauguration d’une salle d’audition des mineurs. Les enquêtes des enfants victimes de violences sexuelles se sont déroulées en présence de l’un de ses parents. Une histoire qui freine l’expression des enfants. Mais actuellement, l’enfant sera auditionnée sans la présence de ses parents. La salle d’audition est aménagée selon les normes requises pour l’enfant. Ce dernier dévoilera les faits et facilitera l’enquête de la justice. Nous voulons que les enquêtes préliminaires relèvent des faits concrets et réels », a expliqué le commandant de la gendarmerie nationale, Ramadhani Mdahoma.

Nadjat Saïd Abdallah, présidente de l’Ong Mwana tsiwa mdzima a annoncé que cette initiative vise à faciliter la procédure juridique et permet à la victime de s’exprimer avec aisance et sans difficulté. « Nous remercions les fondateurs de cette initiative permettant de faciliter l’audition des enfants ayant peur et étant obligés de répéter les faits réalisés. L’enregistrement sera remis à la justice. Nous allons accompagner les services de la gendarmerie et la justice pour mener leurs enquêtes », a-t-elle indiqué.

Abdoulandhum Ahamada

 

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