Le document relatif à la réglementation d’exploitation portuaire est signé par le ministère des transports aérien et maritime. Au cours de la cérémonie de remise du document samedi dernier, Saïd Salim Dahalane, directeur de la société comorienne des ports a fait appel à la communauté portuaire de s’imprégner de la nouvelle réglementation.
La rencontre d’aujourd’hui s’inscrit dans le cadre d’informer et sensibiliser la communauté portuaire sur la nouvelle réglementation d’exploitation portuaire, a annoncé Saïd Salim Dahalane, directeur général de la société comorienne des ports. A l’en croire, l’harmonisation de la réglementation portuaire fait partie du plan d’action de la société comorienne des ports laquelle constitue une avancée significative pour une bonne exploitation de nos ports. « C’est dans ce sens que j’invite les acteurs portuaires à se rapprocher de l’autorité portuaire pour se doter de la nouvelle réglementation », a déclaré Saïd Salim Dahalane.
Ce dernier a salué l’accompagnement du ministère des transports maritime et aérien tout au long du processus de l’élaboration et de validation de ce document. Nul besoin de rappeler que la réglementation d’exploitation en vigueur date de 2004 pour le port de Moroni, et que les ports de Mutsamudu et Boingoma étaient marqués par l’absence de cette réglementation, a annoncé Ali Mohamed, secrétaire général au ministère des transports. « C’est dans ce sens que la société comorienne des ports, mise en place en janvier 2021 sous les auspices du ministère des transports, a dans une approche inclusive et participative, doter les ports de l’Union des Comores d’une réglementation portuaire harmonisée, conformément à la volonté du gouvernement », a-t-il avancé rappelant ainsi que le texte de 2004 présente des difficultés notées et dénoncées tant par l’autorité portuaire que par certaines agences de représentation maritime. Selon le secrétaire général du ministère, la nouvelle réglementation portuaire permettra de promouvoir la sûreté, la sécurité, la célébrité des opérations et l’essor des activités économiques.
Kamal Saïd Abdou