ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Ressources marines : Le projet « évaluation des stocks et gestion des ressources marines » lancé

La direction générale de la pêche a lancé, hier jeudi, à Moroni, officiellement le projet d’« appui à l’évaluation de stocks et gestion des ressources marines ». Un projet de deux ans, financé par l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à hauteur de 204 000 dollars. Ce projet vise à évaluer le stock des espèces de langoustes, de concombre de mer et de calamar.

Face à l’aménagement et à la rationalisation de la gestion des ressources halieutiques et leurs valorisations, la direction générale de pêche, a lancé officiellement le projet d’« appui à l’évaluation de stocks et gestion des ressources marines ». Le directeur de cabinet du ministre de l’agriculture, Isamel Bachirou, a souligné que les Comores possèdent une richesse maritime exploitable. « Ce projet de deux ans, financé par la FAO à hauteur de 204 000 dollars vient en accompagnement au travail lancé par le ministère pour évaluer nos ressources marines au titre du projet SWIOFISH1. L’Union des Comores dispose d’une zone économique exclusive importante estimée à plus de 160 000 km2 qui regorge diverses espèces de poissons à haute valeur commerciale », a-t-il dit.

« Ce  projet va être mis en œuvre pour permettre de réaliser  l’activité de l’évaluation de stocks des espèces de langoustes, de concombre de mer et de calamar, avec l’appui de la FAO pour coordination efficace et une meilleure prise de décision », a-t-il précisé.

Un  des responsables de ce projet a dévoilé les zones d’exploitation et les résultats attendus. « C’est un projet national exploitable selon des zones maritimes. Les zones présélectionnées sont respectivement, Malé Ouropveni, Hantsindzi et Ndroudé, à Ngazidja. À Mwali,  Mbatse, Saandiya (Djando), et à Ndzuani, Ndrondroni, Maraharé, Hadjoho et Sada. Une étude de la quantité des eaux marines sera faite et si le résultat est fait, une promotion des ressources marines sera lancée auprès des bailleurs. Si les ressources maritimes sont suffisantes, on fera des demandes de licence d’exploitation. Les outils scientifiques sont disponibles », a-t-il expliqué. 

Abdoulandhum Ahamada

 

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