Dans une émission avec la presse, la semaine dernière, Sittou Raghadatou Mohamed, présidente de la commission nationale des droits de l’homme et des libertés au siège, a affirmé que les citoyens sont les premiers à respecter les droits en remplissant chacun ses obligations. Pour elle, « les droits de l’homme sont une modalité de penser et de se comporter vis-à-vis des autres. »
La présidente de la commission nationale des droits de l’homme et des libertés a défini la liberté sous différents angles. Selon elle, il y a la liberté d’expression, de réunion et la liberté syndicale et tant d’autres. Mais toutes ces libertés, dit-elle, doivent être associées avec l’obligation. « Il n’y a pas de liberté sans obligation. Les citoyens ont leur part de responsabilité tout comme l’Etat », a montré la présidente.
En tant que commission pour le respect des droits et libertés de l’homme, elle s’engage dans la résolution des conflits liés à la violation des droits et de libertés d’une personne. Parmi les services de la commission figure le service des plaintes. « Parfois on accompagne la personne victime d’un tel ou tel acte dans ses démarches auprès de la justice. Et des fois, la commission se constitue partie civile dans un dossier », a-t-elle fait savoir. Au sujet des violences faites aux enfants, la présidente se dit émue par ces actes. « Avant que je sois présidente de la commission, je suis d’abord une mère et une responsable. Je suis très affectée à chaque fois qu’un enfant est violé. Nous avons un service qui est chargé d’étudier ces cas », lance-t-elle.
Kamal Saïd Abdou