Après 14 jours sur les terrains, la campagne de vaccination contre le Covid-19 se poursuit dans l’ensemble du territoire. Tout se déroule dans les bonnes conditions, précisément à Anjouan et Mohéli, mais à la grande Comores, le non-consentement patine l’élan de cette campagne devant permettre le pays d’être à l’abri de la crise sanitaire covid19, selon Dr Nourlhouda, la coordinatrice nationale du programme.
Initialement prévue pour 25 jours, la campagne de vaccination chez les élèves de 12 ans à 17 ans se poursuit dans l’ensemble du territoire national. Les dispositions sont prises tant au niveau des ressources humaines qu’au niveau matériel. Les agents de santé sur les terrains ne cessent de faire une telle de courage en espérant atteindre les résultats escomptés, mais à la grande Comores le non-consentement se fait sentir, et cela pourrait systématiquement retarder la mission d’une couverture totale au temps voulu. « On est au 14eme jour de la campagne, tout passe merveille à Mohéli et Anjouan, contrairement à la grande Comores, le non-consentement patine le processus et cela pourrait nous empêcher à atteindre les résultats escomptés à temps », souligne Dr Nourhouda, la coordinatrice nationale du programme. Et elle d’ajouter que « Certes, il s’agit des mesures préventives contre le covid19, pourtant cela ne peut se faire que dans un cadre légal par l’accord des populations cibles. Cela nous retient qu’on ne peut surtout se permettre d’exiger un élève quiconque à se faire vacciner », a-t-elle en effet ajouté.
Alors qu’ils ne restent que 10 jours pour la fin de cette campagne sur le terrain, Dr Nourlhouda espère par ailleurs, relever ce défi par l’implication des parents d’élèves en vue d’ assurer une meilleure couverture dans les trois îles devant permettre le pays à se mettre à l’abri face à la menace sanitaire du covid-19.
Nassuf. M. Abdou