ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Variole de singe : Les Comores prennent au sérieux la menace

Apparue en RD Congo où la maladie aurait déjà causé 548 morts selon le bilan officiel de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la variole du singe, désormais dénommée Mpox, se transmet de l’animal à l’homme et se propage au cours de contacts étroits avec une personne infectée. Aux Comores, les autorités sanitaires comoriennes se préparent à affronter le Mpox et annoncent leur intention de sensibiliser les personnels de santé et les agents aux frontières sur les risques de propagation du virus.

Aux Comores, où le choléra a causé ces derniers mois au moins 149 morts, les autorités sanitaires ont mis en œuvre un plan de bataille en collaboration avec la Croix-Rouge et Africa CDC, l’organisme de contrôle et de prévention des maladies en Afrique, Après le choléra, les autorités sanitaires comoriennes se préparent à affronter le Mpox et annoncent leur intention de sensibiliser les personnels de santé et les agents aux frontières sur les risques de propagation du virus.

En effet, au cours d’un point presse ce mardi, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a tenu à rassurer en indiquant que la variole du singe, qui se propage rapidement, ne s’apparente pas à la pandémie de Covid. Le monde en sait « déjà beaucoup »  sur le Mpox (anciennement appelé variole du singe), et l’on ne peut donc pas le considérer comme « le nouveau covid », a affirmé ce mardi Hans Kluge, directeur Europe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), lors d’un point presse des agences de l’ONU.

« Le Mpox n’est pas le nouveau Covid. Qu’il s’agisse du clade 1 du Mpox, à l’origine de l’épidémie actuelle en Afrique centrale et orientale, ou du clade 2, responsable de l’épidémie de 2022 », a-t-il déclaré, insistant sur le fait que « nous savons comment lutter contre le Mpox ».

Découvert pour la première fois en 1958 chez des singes, le virus du Mpox se transmet principalement de l’animal à l’homme, bien qu’une transmission interhumaine ait été observée, en particulier pour le clade 1b. Selon l’OMS, « les changements viraux identifiés montrent qu’il est probable que cette souche se transmette plus efficacement entre humains ». Cependant, grâce aux connaissances acquises depuis 2022, l’OMS se veut rassurante. « Nous savons comment lutter contre le Mpox », a déclaré Hans Kluge.

Abdoulandhum Ahamada

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