ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Vie chère : Abdou Chatoi Chamir hausse le ton

L’Union des Comores traverse une période difficile de crise socio-économique. Face à cela, le secrétaire général de l’association Dja’alwakat, Abdou Chatoi Chamir a critiqué, hier, la hausse des prix des hydrocarbures sources de la vie chère. Selon lui, la hausse des salaires des fonctionnaires d’Etat et du secteur privé, et la souplesse des tarifs douaniers sont, entre autres, des solutions palliatives pour accompagner la vie sociale des comoriens.

Le comorien vit en souffrance. Des prix des produits pétroliers à la hausse qui impactent tous les secteurs de la vie sociale de la population. Face à cette vie misérable, le secrétaire général de l’association Dja’alwakat, Abdou Chatoi Chamir a critiqué, hier, en amont, la fixation des prix des hydrocarbures qu’il les juge « excessives ». « La hausse des prix des hydrocarbures est excessive impactant les secteurs du transport, de la santé, de l’éducation, entre autres. Le citoyen préfère marcher à pied plutôt que de prendre un taxi. Les activités commerciales sont au ralenti. La montée brusque des prix des hydrocarbures entraîne des dégâts néfastes. L’Arabie Saoudite avait un contrat sur les hydrocarbures avec les Comores. Ce contrat a été résilié », a dénoncé Abdou Chatoi Chamir.

Ce dernier estime que l’Etat peut, certes,  augmenter les prix des hydrocarbures mais, en créant des mesures d’accompagnement aux citoyens. « L’Etat peut augmenter les  hydrocarbures selon la situation mondiale. Mais, il doit créer des mesures d’accompagnements adaptatifs à la vie actuelle. L’Etat doit rehausser les salaires des fonctionnaires d’Etat et du secteur privé et alléger les tarifs douaniers. Des solutions adéquates et palliatives à la vie sociale des comoriens. Les privilèges des autorités gouvernementales devront baisser. Le président fait des dépenses colossales lors de ses voyages. En France, le président est payé à 7 000.000 kmf et aux Comores, le président reçoit plus de 12 millions de salaires. Nous sommes responsables. Il est temps de manifester pour un changement radical. Le citoyen doit penser à son avenir. Les assises et dialogue nationaux ne sont pas des solutions adéquates », dixit-il.

Abdoulandhum Ahamada

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